Compte rendu de la réunion DA du 22 mai, ile de ré
- La protection de l’environnement doit être mise en œuvre par les habitants des territoires et non pas « dictée » par des urbains peu informés des réalités locales. - L’environnement ne doit pas être un « gadget » et le ministère de l’environnement doit appliquer des programmes adaptés à la réalité, raisonnables : la concertation avec les élus locaux et les citoyens est indispensable - En matière d’occupation des sols, et plus particulièrement pour le littoral, la réflexion doit être globale et prendre en compte à la fois la protection des paysages, la hausse du niveau de la mer (zones inondables) et la conservation du patrimoine humain (marais). Politique énergétique
- Il est urgent de relancer la politique national d’économies d’énergies et de valorisation de nouvelles sources d’énergie en donnant les moyens nécessaires à l’ADEME.
- L’Espagne voisine apporte un exemple de la mise en œuvre réussie de l’énergie éolienne : il faut le courage politique de suivre cet exemple.
- Les carburants dits « propres » émettent la même quantité de CO2 dans l’atmosphère que les autres : il faut surtout modifier surtout nos modes de déplacement : proposition d’interdire les 4x4
Les transports
- Il faut faire du ferroutage une priorité pour le transport de marchandises ;
- il faut aussi développer l’offre de transport ferroviaire pour les particuliers, notamment en répondant aux besoins des personnes qui travaillent (horaires adaptés) pour les inciter à recourir aux transports collectifs.
- La SNCF doit rester un service public et mener une politique nationale de grands travaux pour s’adapter à ces besoins, et ce dans le cadre de la politique européenne (harmonisation).
- Les politiques actuellement menées sont soumises au « tout économie » : il faut changer de cap et raisonner maintenant en termes d’économies d’énergie et de sauvegarde de l’espèce humaine :
- intégrer l’environnement à l’éducation des enfants, par exemple dans l’instruction civique ; l’environnement doit être une matière transversale.
- besoin d’un état fort qui contrôle et réglemente : trop souvent la législation existe mais n’est pas appliquée (loi littoral, loi sur l’eau, etc.)
- crainte d’une société à deux vitesses : seules les collectivités qui en ont les moyens peuvent mener des politiques environnementales de qualité,
- la protection de l’environnement suppose des coûts supérieurs, et du courage politique pour les assumer Politique étrangère Notre future politique étrangère doit peser sur les Etats-Unis pour leur faire ratifier le protocole de Kyoto.