Bertrand Delanoë : le moral en baisse
D'après Reuters
Si à un mois du congrès de Reims, le maire de Paris Bertrand Delanoë affichait un certain optimisme il y a encore quelques jours, dans son entourage, on commence toutefois à s’inquiéter. La campagne a du mal à décoller, et la crise financière tombe au plus mal pour celui qui croyait faire preuve de modernité en se déclarant récemment "socialiste et libéral".
© Reuters 2008 Stephane Maheplus d'info Dans l'entourage de Bertrand Delanoë, on commence à s'inquiéter.
Bertrand Delanoë caracole en tête dans tous les sondages, loin devant ses concurrentes, Ségolène Royal et Martine Aubry. Il a à ses côtés des cadres du PS comme le premier secrétaire sortant François Hollande ou Pierre Moscovici. Bref, il est présenté comme le grand favori du Congrès de Reims. Et pourtant. Si le maire de Paris se disait "plutôt confiant" il y a quelques jours, à trois semaines du vote des militants le 6 novembre, cet optimisme commence à s'envoler.
"Ma candidature n'a jamais été une question de personne, toujours une question politique. Je suis candidat à ce poste, quelles qu'en soient les contraintes, pour assumer le rôle d'un animateur concentré sur l'efficacité, le rassemblement, et le renouvellement du PS, au service des Français. Le vote des militants, le 6 novembre prochain, déterminera la suite", expliquait-il récemment. Le maire de Paris "souhaite au PS qu'une des motions soit assez forte pour structurer le rassemblement des socialistes et éviter le désordre et l'immobilisme". "Et je pense que notre motion peut être ce pôle central", avait-il alors dit.
Dans l’entourage de Bertrand Delanoë, on commence toutefois à s’inquiéter. La campagne a du mal à décoller, et la crise financière tombe au plus mal pour celui qui croyait faire preuve de modernité en se déclarant récemment "socialiste et libéral". De cette crise, il n’en parle d’ailleurs quasiment pas...