Vals de saintonge : développement durable et ruralité

Publié le par desirsdavenir17

Synthèse de la réunion du Comité Local « Désirs d’Avenir » des Vals de Saintonge

 MATHA- 9 mai 2006

 Développement Durable et Ruralité

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 L’énergie :

L’énergie nucléaire fait peur.

Il faut programmer une sortie progressive du nucléaire, développer les énergies renouvelables, inciter à l’installation de chauffages moins coûteux en fonctionnement, veiller à ce que les fabricants n’augmentent pas  les prix des systèmes aidés par les collectivités, inciter à l’utilisation d’isolants respectueux de l’environnement…

Les collectivités doivent montrer l’exemple. La loi doit les obliger à respecter certaines normes plutôt que de choisir systématiquement le moins disant au niveau des investissements. La norme HQE doit devenir un impératif ainsi que la lutte contre le gaspillage.

 

 Gestion des déchets :

Elle devrait être obligatoire et  intégrée à tout projet.

Il faut penser à la fin de vie des équipements et imposer une dépollution éventuelle du site et une remise en l’état d’origine.

   

Revoir la politique du logement :

Certaines petites communes deviennent des communes dortoirs alors que les services publics disparaissent.

Attention aux effets pervers des  lois de défiscalisation comme la loi De Robien et à la spéculation immobilière qui entraîne les gens à vivre loin de leur lieu de travail alors que les frais de déplacement et la pollution qui en découlent, augmentent sans cesse et que les transports en commun disparaissent.

L’eau et l’agriculture :

L’irrigation et l’arrosage sont abusifs et inutiles dans certaines zones.

On note les effets pervers de certains principes de subvention (primes PAC supérieures pour les cultures irriguées)

L’ostréiculture manque d’eau douce à cause des prélèvements importants de l’agriculture.

Envisageons un service public de l’eau.

Il faudrait obliger l’installation d’un récupérateur d’eau de pluie sur toutes les nouvelles constructions.

  

La politique agricole :

La PAC dans l’ensemble a été profitable mais beaucoup plus aux grandes exploitations.

La gauche doit tracer une voie vers une politique agricole favorisant le maintien des petites exploitations, une politique créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement.

  

Les obstacles :

On note l’effet pervers des subventions lorsqu’elles deviennent électoralistes. Elles s’éparpillent et empêchent quelquefois de mettre davantage l’accent sur les priorités et domaines essentiels que sont les 5 piliers représentant de vraies valeurs pour la gauche :

-la santé

-l’éducation

-l’environnement

-la justice

-les solidarités

Les subventions doivent être conçues en terme de redistribution. La source en reste l’impôt qui est juste quand il permet à tous de mieux vivre.

Publié dans Synthèses des débats

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